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Hier (vendredi), une altercation a eu lieu à Hevron entre des combattants de Tsahal et des militants d'extrême-gauche. Plusieurs films ont été diffusés des incidents.
Dans l'un des films, on peut voir un des soldats, de l'unité Guivati, mettre à terre un des militants et lui assener un coup de poing. Dans un autre, un soldat, toujours de Guivati, pousse un militant et lui lance: ''Ben Gvir va mettre de l'ordre, c'est fini''. Quelques heures après la publication de ces films, cinq combattants présents sur place ont été suspendus. Le chef d'Etat-major, Aviv Kohavi, a publié une lettre où il condamne fermement l'attitude des soldats. ''Il s'agit d'un événement d'une extrême gravité qui contrevient aux valeurs de Tsahal. Les officiers de Tsahal et les soldats doivent accomplir leur mission avec détermination et de la meilleure des façons tout en étant fidèles au respect de l'être humain. Les consignes et les ordres offrent aux soldats une liberté d'action pour accomplir leurs missions, mais il leur est interdit d'utiliser la force sans raison et de se comporter avec violence''.
https://twitter.com/i/status/1596128659018248192
Par ailleurs, le futur ministre la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, tout en affirmant qu'aucun soldat ne devait frapper un militant d'extrême-gauche pour ses idées, a tenu à préciser qu'il convenait de comprendre quelle avait été l'attitude des militants avant la réaction du soldat, qui a été filmée.
''Je connais les militants d'extrême-gauche, je sais qu'ils insultent, qu'ils crachent au visage des soldats, qu'ils les frappent parfois. J'ai vu de mes propres yeux, un film qui montre une des militantes, hier, attaquer physiquement un des soldats. Pourquoi n'a-t-elle pas été arrêtée? Je dis que dans le cas où nos soldats sont pris à partie, nous devons les soutenir''.