Sécurité

Des hackers iraniens ont piraté et diffusé les images de sécurité de l’attentat à Jérusalem

2 minutes
24 novembre 2022

ParIsraJ

Des hackers iraniens ont piraté et diffusé les images de sécurité de l’attentat à Jérusalem
Photo by Olivier Fitoussi/Flash90

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Un groupe de hackers iraniens qui se fait appeler ''le camp de Moshé'' ont publié cette nuit (mercredi à jeudi), des images inédites de l'attentat à Jérusalem. Ces images sont issues des caméras de séurité appartenant à un corps sécuritaire israélien et non de la municipalité.

Elles ne devraient donc pas circuler dans les mains de tout le monde et encore moins être diffusées sans autorisation.

Par ailleurs, cela signifie que les hackers iraniens ont réussi à craquer le système de sécurité de ces caméras. Une enquête a été ouverte.

https://twitter.com/i/status/1595750516092731392

 

C'est le même groupe de hackers qui avait revendiqué la mise en marche des sirènes d'alerte à Jérusalem et Eilat, ainsi que la diffusion de documents personnels appartenant à Benny Gantz. Ils avaient précisé que ce dernier se trouvait sous surveillance et avaient publié à grande échelle les données sur des centaines de soldats de Tsahal, y compris leurs renseignements personnels. En janvier dernier, ces hackers avaient également publié des images des caméras de sécurité classiques, aussi bien de Tel Aviv que de Jérusalem.

 

Sur leur compte Telegram, les hackers du ''camp de Moshé'' ont écrit: ''Cela fait longtemps que nous avons une emprise sur vos activités. Pas à pas, à chaque instant. Ce n'est que la face visible de l'emprise que nous avons sur vos activités, par l'intermédiaire de l'accès aux caméras de sécurité. Nous avons déjà dit par le passé que nous vous atteindrons dans le lieu et au moment où vous ne vous y attendez pas''.

 

Plus de 24h après l'attentat qui a couté la vie à Arié Sheshopek, z'l,15 ans, aucune piste n'a véritablement été trouvée pour mettre la main sur le ou les terroristes. A l'heure qu'il est 4 blessés sur les 19 sont encore hospitalisés, les jours de l'un d'entre eux sont toujours en danger.