La presse jordanienne a rapporté cet échange entre les deux leaders en soulignant que l'année dernière le Roi Abdallah II avait fait part à des journalistes à Londres de sa crainte de voir revenir au pouvoir Netanyahou et Trump. ''Ma première crainte s'est réalisée'' aurait-il déclaré après les élections israéliennes.
La principale inquiétude du Roi de Jordanie concerne la tutelle qu'il exerce sur le Mont du Temple. Il soupçonne le gouvernement que s'apprête à former Netanyahou de vouloir modifier le statu quo sur le lieu saint.
Hier, c'est le prince héritier du Bahreïn, le Sheikh Salman ben Hamad ben Issa Al Khalifa qui a appelé Binyamin Netanyahou pour le féliciter. Il a exprimé sa volonté d'élargir et d'approfondir les relations entre les deux Etats et son espoir que la coopération entre eux atteindra des nouveaux sommets. Netanyahou a lui aussi affirmé que de grandes opportunités s'offraient aux deux pays et qu'ils souhaitaient poursuivre la coopération directe entre eux. Il a même invité le prince héritier en Israël.