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Dans le contexte du réchauffement des relations entre la Turquie et Israël, le futur Premier ministre, Binyamin Netanyahou a reçu aujourd'hui (jeudi), une lettre de félicitations de la part du Président turc, Erdogan.
''Je vous félicite pour votre victoire aux élections'', écrit-il, ''Je pense que le nouveau gouvernement poursuivra la coopération entre nos pays, dans tous les domaines, de manière à amener la paix et la stabilité dans la région''.
Binyamin Netanyahou s'est aussi entretenu avec d'autres chefs d'Etat et de gouvernement, ces dernières heures: le président émirati, Mohamed Ben Zayed, le chancelier allemand Olaf Sholz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni mais aussi les dirigeants polonais et hongrois.
Alors que la presse se fait l'écho des inquiétudes sur la scène internationale vis-à-vis des partenaires du Likoud, force est de constater que les gouvernements de droite, de plus en plus nombreux en Europe, semblent satisfaits de pouvoir travailler avec Binyamin Netanyahou. Ainsi, par exemple, la conversation entre Netanyahou et Meloni est la première que la cheffe du gouvernement italien a avec un élu israélien depuis son élection. Le gouvernement sortant avait, plus ou moins décidé de la boycotter, en accusant son parti d'idéologie antisémite, alors même qu'elle s'était exprimée en faveur d'Israël. Lors de son dernier séjour en Israël, elle avait même visité Yad Vashem.
La conversation entre les deux leaders s'est passé dans une atmosphère amicale et ils ont convenu d'organiser un conseil des ministres commun entre leurs deux gouvernements d'ici peu. Ils ont parlé du renforcement des relations entre Israël et l'Italie et notamment du soutien de l'Italie à Israël dans les instances internationales.