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Un peu plus d'une semaine avant les élections, le Premier ministre, Yaïr Lapid, a donné une interview au site Ynet dans laquelle il revient sur les quatre mois qu'il a passés à la présidence du conseil. Moins bavard sur la coalition qu'il compte monter, éventuellement, au lendemain des élections, Lapid n'a pas hésité à parier sur ce que son principal rival ferait: contester les résultats des élections. ''S'il ne remporte pas les élections - et je pense qu'il ne les remportera pas, il est très possible qu'il remette en cause les résultats''.
Par ailleurs, Lapid a refusé de répondre si oui ou non, il pactiserait avec les partis arabes, notamment ceux d'Ahmed Tibi et d'Ayman Oudeh. Sa seule réponse est: ''Je ne débats sur des prévisions, mais sur des faits'' et a précisé qu'il ne dirait rien tant que les résultats des élections ne seront pas tombés.
A la question de savoir ce qui l'inquiétait le plus - les menaces extérieures ou les divisions internes - le Premier ministre a affirmé de manière catégorique que les divisions internes menaçaient davantage l'Etat d'Israël. Selon lui, les menaces extérieures existent mais qu'elles n'étaient plus existentielles: ''Tsahal est fort, les services de sécurité israéliens sont forts, nous sommes la plus grande puissance de la région. Nos ennemis le savent''.
Il a, également, attaqué Itamar Ben Gvir, qu'il accuse d'être le moteur des attaques contre les soldats de Tsahal ces derniers jours par des Juifs: ''Ce sont ses milices''.
Concernant la vague d'attentats, le Premier ministre a refusé de reconnaitre que le regain de terrorisme ces derniers mois: ''Le terrorisme existait avant la création de l'Etat, il a toujours existé et continuera à exister''. Il a rappelé les différentes opérations que les services de sécurité et Tsahal mènent et le succès qu'ils rencontrent.
Le sujet de la cherté de la vie a aussi été abordé. Yaïr Lapid a assuré que le nombre de constructions qui ont démarré cette année a doublé par rapport à l'année dernière, ce qui, selon lui, amènera à des résultats sur la baisse des prix du logement, ''mais cela prend du temps'', a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a défendu son bilan concernant les efforts entrepris pour diminuer le prix de certains produits et rappelé que le gouvernement n'est pas tout-puissant en la matière.
Pour finir, Yaïr Lapid a affirmé qu'il était en faveur d'un gouvernement d'union avec le Likoud, mais sans Netanyahou: ''Je ne siègerai jamais dans un gouvernement aux côtés de Netanyahou, pour la simple raison qu'il est jugé pour trois chefs d'accusation très graves''.