''Le régime sioniste a créé la plus grande prison du monde à Gaza, 70 ans de barbarie", c'est ce qu'a déclaré Ibrahim Raïssi, le Président iranien, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Comme chaque année, l'ONU donne une tribune équivalente aux autres chefs d'Etat, au leader des Gardiens de la Révolution, qui affiche sans honte sa volonté de rayer Israël de la carte et son négationnisme.

Raïssi a brandi une photo de de Qasem Soleimani, ce général iranien tué par les forces américaines en Irak en janvier 2020. Il a demandé à ce que les responsables de sa mort - et Donald Trump en tête - soient jugés.

Faisant référence à l'accord sur le nucléaire, Raïssi a encore affirmé que l'Iran ne cherchait pas à se doter de l'arme nucléaire et que son programme était à des fins civiles uniquement. Il a accusé les Etats-Unis d'avoir piétiné toute chance de parvenir à un accord. Il a ajouté une pique à l'encontre d'Israël évoquant des pays dont le ''programme nucléaire est encore secret''.

 

L'ambassadeur israélien aux Nations Unies, Guilad Erdan, a ostensiblement quitté la salle au moment où Raïssi a pris la parole, brandissant la photo de ses grands-mères qui ont survécu à Auschwitz. ''L'ONU a encore touché le fond sur le plan moral en donnant une scène à un tueur de masse qui nie la Shoah lui permettant de diffuser sa haine scandaleuse. Chaque ambassadeur qui est resté dans la salle pour l'écouter devrait avoir honte''.

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