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Hier (jeudi), l'Ambassadeur d'Israël au Chili devait être reçu par le Président chilien, Gabriel Boric, pour lui remettre ses lettres de créance.
Alors qu'il se trouvait au palais présidentiel, le diplomate israélien a été informé par un message de la ministre chilienne des Affaires étrangères que la cérémonie n'aurait pas lieu en ce jour, comme prévu, mais été reportée au mois d'octobre.
Le refus d'un président de recevoir les lettres de créance d'un ambassadeur étranger est un incident diplomatique rare.
Le Président chilien est connu pour ses positions pro-palestiniennes. Il a, par le passé, qualifié Israël d'''Etat assassin''. Les autorités israéliennes ont compris que par ce refus, il a voulu protester contre la mort d'un Palestinien de 17 ans qui a été tué par les soldats israéliens après avoir ouvert le feu sur eux, lors d'une opération menée à la suite de la mort de l'officier Bar Falah.
Selon les informations chiliennes, la raison du report de la cérémonie avec l'Ambassadeur d'Israël: ''la mort d'enfants à Gaza" mais les Chiliens assurent qu'il ne s'agit pas d'une sanction, uniquement d'un report au mois d'octobre.
Des responsables gouvernementaux ont estimé que: ''le Président Boric a décidé de ne pas rencontrer l'Ambassadeur israélien parce qu'il s'agit d'un jour très sensible en raison de la mort d'un jeune dans la Bande de Gaza (sic)''. Rappelons que cette mort est intervenue dans la région de Djénine et non à Gaza....
Cette nuit (jeudi à vendredi), le Chili a présenté ses excuses pour cet incident. L'Ambassadeur israélien, Guil Artsieli, a annoncé accepter ces excuses: ''Pour moi, la situation était désagréable en tant qu'Israélien et en tant que juif. Mon peuple a vécu des choses bien pires pendant plus de 4000 ans et nous surmonterons cet incident pour la Chili, Israël et nos relations bilatérales. J'accepte les excuses et nous allons ouvrir une nouvelle page''.