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Le 50eme anniversaire de la prise d’otage des athlètes israéliens:  »Le jour où la flamme olympique s’est éteinte »

2 minutes
5 septembre 2022

ParIsraJ

Le 50eme anniversaire de la prise d’otage des athlètes israéliens:  »Le jour où la flamme olympique s’est éteinte »
Président Herzog et Président Steinmeier. Amos Ben-Gershom (GPO)

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Il y a 50 ans, le 5 septembre 1972, des terroristes palestiniens prennent en otages 11 athlètes israéliens qui seront tués.



Aujourd'hui avait lieu à Münich, une cérémonie pour commémorer ce triste anniversaire en présence d'Itshak et Mihal Herzog et du Président allemand Frank Walter Steinmeier.

''‘Pourquoi ma douleur doit-elle être sans fin, ma blessure incurable, résistante à la guérison ?’ C’est ce que demande le prophète Jérémie (Jérémie 15 :18), et c’est ce que nous demandons aujourd’hui. Même cinquante ans après l'horrible meurtre des onze athlètes israéliens ici et dans le village olympique de Münich, avec une cruauté inconcevable et de sang-froid, la douleur est éternelle. Cet événement terrible reste une blessure, résistante à la guérison''. C'est par ces mots que le Président Herzog a ouvert son allocution.

''En l'espace d'une journée, nous avons reçu la plus angoissante des nouvelles : " Personne n'a survécu. " Même si je n'étais qu'un jeune garçon, je n'oublierai jamais cette horrible matinée, sur la route de l'école avec mon père, en voiture, apprenant ensemble l'horrible nouvelle. Notre respiration s'est coupée. Je n'oublierai jamais les larmes qui ont jailli de nos yeux, le sentiment de choc total, le chagrin, la morosité et l'angoisse qui ont englouti tout un pays lorsque les soi-disant «jeux joyeux» se sont instantanément transformés en le plus sombre jour de l'histoire des sports mondiaux et dans les annales des Jeux olympiques''.

 


Photo: Amos Ben-Gershom (GPO)


 

Puis il a poursuivi: ''Ils ont été brutalement assassinés de sang-froid par une organisation terroriste palestinienne simplement parce qu'ils étaient juifs ; simplement parce qu'ils étaient israéliens. Ce massacre brutal et barbare, qui a coûté la vie à onze athlètes israéliens et à un policier allemand, a été une tragédie humaine capitale dans laquelle les valeurs de moralité et de justice ont été bafouées ; la dignité humaine a été effacée; tout semblant d'humanité, perdu. C'est le moment où la flamme olympique a été éteinte".