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Le député francophone Yomtov Kalfon poursuit sa route auprès d'Ayelet Shaked. Cette dernière est en train de constituer sa liste pour les prochaines élections après l'alliance que son parti Yamina a contracté avec Dere'h Eretz, le parti de Yoaz Hendel et Tsvi Hauser. De cette alliance est né Haroua'h Hatsionit qui n'est crédité que de 4 mandats maximum dans les sondages se hissant difficilement au-dessus du seuil d'éligibilité.
D'après les termes de cet accord, Ayelet Shaked est numéro 1, Yoaz Hendel numéro 2 et Tsvi Hauser numéro 4.
La troisième place est réservée à un représentant du sionisme religieux. Dans un premier temps, elle était réservée à Matan Kahana, ancien numéro 3 de Yamina. Mais ce dernier s'éloigne de plus en plus de ses anciens camarades. Il a déjà dit explicitement qu'il ne voulait pas entrer dans un gouvernement sous Binyamin Netanyahou, s'est dit favorable à une coalition la plus large possible, dans laquelle Ra'am aurait toute sa place.
Cette 3e place pourrait aussi revenir à Yossi Brodny, la tête de liste du parti Habayit Hayehoudi, ancien foyer de Naftali Bennett et d'Ayelet Shaked. Le maire de Guivat Shmouel souhaite négocier d'autres places pour son parti sur la liste comme condition à une alliance avec Haroua'h Hatsionit.
Interrogé sur Aroutz 7, Yomtov Kalfon a déclaré que la troisième place étant réservée à un représentant du sionisme religieux, il espérait y être désigné. Pour l'instant, il est à la sixième place et dit avoir toute confiance en Shaked pour établir la meilleure liste possible: ''Je ne m'ingère pas, je lui fais confiance'', a-t-il déclaré sur A7.
Par ailleurs, à la question de savoir s'il boycottait Binyamin Netanyahou à l'instar de Matan Kahana, il a répondu que non. Kalfon a toutefois repris à son compte le discours de l'ancien Premier ministre Bennett et de sa chef de parti Shaked et se dit opposé à un gouvernement de droite étroit, composé de 61 députés seulement. Pour lui, c'est une mauvaise solution. Si telle était la seule voie possible après les élections, il pense qu'il faudrait constituer la coalition puis tout faire pour l'élargir. ''C'est ce que nous avons fait l'année dernière, nous avons dès le départ essayé d'élargir la coalition. J'ai été un des premiers à agir pour faire entrer les orthodoxes. Nous n'avons pas réussi'', explique-t-il.
En revanche, cette fois, il ne sera pas d'accord pour s'appuyer sur Ra'am. ''Une collaboration sur les sujets de société uniquement est envisageable mais sans que Ra'am ne soit la 61e voix de la coalition''.
Enfin, il a dit comprendre et entendre les électeurs de Yamina version 2021, déçus par les choix que leurs représentants ont fait dans la Knesset sortante. Il est revenu sur les raisons qui l'ont poussé lui et ses colistiers à agir ainsi: ''C'était soit ça, soit des cinquièmes élections, nous voulions sortir le pays de ce tourbillon. Nous avons fait des erreurs mais nous voulions bien faire''.