Sécurité

Un ancien officier alerte:  »Nous sommes en train de perdre le pays »

2 minutes
4 août 2022

ParIsraJ

Un ancien officier alerte:  »Nous sommes en train de perdre le pays »
Israeli soldiers block roads near the border with the Gaza Strip on August 3, 2022. Photo by Flash90 *** Local Caption *** \n??????\n????? ???\n????????\n?????\n?????\n?????

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Du nord au sud, la situation sécuritaire en Israël est trouble ces derniers temps.

Au nord, le Hezbollah menace les plateformes gazières remettant en cause la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël. Le mouvement terroriste a envoyé plusieurs drones sur la plateforme Karish qui ont été détruits par Tsahal.  Les Etats-Unis s'en mêlent et jouent les intermédiaires et les dernières informations font état d'avancées significatives vers un accord qui serait défavorable à Israël. L'Etat hébreu perdrait une partie de ses champs gaziers au profit du Liban.

Le sud est paralysé depuis trois jours maintenant par crainte de représailles du Djihad islamique après la capture par Tsahal d'un de ses cadres les plus importants à Djénine.

La célébration annuelle de l'expulsion du Goush Katif ne pourra pas se tenir à Kissoufim, comme c'est le cas chaque année. Les participants ont été informés qu'en raison de la situation sécuritaire, ils devront tenir l'événement à Nitzan, plus loin de la frontière.

Tsvika Fogel, l'ancien commandant de la région sud au sein de Tsahal, analyse la situation actuelle au micro d'Arutz 7 et ne mâche pas ses mots: ''Nous avons aujourd'hui quatre Etats terroristes qui nous dictent à quoi doit ressembler notre vie quotidienne. Le Djihad et le Hamas à Gaza. Nous nous plions alors même qu'ils ne nous ont rien demandé. Le Fata'h construit avec l'autorisation de Gantz et programme des attentats. Le Hezbollah contraint Israël à partager son gaz et nous construisons une muraille autour de Metula pour nous protéger. Les Frères musulmans dans le Neguev ne nous laissent pas circuler librement, construire des villes ou planter des arbres. Israël a voulu acheter sa tranquilité avec de l'argent et maintenant on brade le pays. Nous avons perdu notre force de dissuasion et on a le sentiment de perdre le pays. J'espère vraiment me tromper''.

Pour Fogel, les responsables ne sont pas seulement à chercher au sein de l'échelon politique mais aussi au sein du commandement militaire.

Pour l'heure, parallèlement au blocage des routes dans le sud, Israël a indiqué au Hamas qu'il n'hésiterait pas à lancer une opération militaire si la situation ne se calmait pas rapidement.