L'ancienne ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, a participé à un événement organisé par les Chrétiens Unis pour Israël. Elle y a tenu un discours dans lequel elle a renouvelé son soutien et son amour pour l'Etat juif.

Nikki Haley avait été une voix rafraichissante et importante du temps de l'administration Trump, dans les forums de l'ONU. On se souvient des ses prises de position franches en faveur d'Israël.

Elle a évoqué l'accord sur le nucléaire iranien, voie que Joe Biden privilégie pour remédier à la question de la menace iranienne. ''Si le Président actuel signe un quelconque accord, je promets que la prochaine présidente le réduira en morceaux, le premier jour de son mandat''.

Ses propos ont été acclamés par les milliers de personnes présentes. Il n'a échappé à personne la formulation au féminin de sa phrase, et tous y ont vu une allusion à sa volonté de se présenter à la Maison Blanche en 2024.

Haley ne l'a pas dit clairement, elle a justifié son choix de genre en lançant: ''Je dis juste que, parfois, il faut une femme''.

 

Elle a critiqué la visite du Président américain en Israël et dans la région, qu'elle a qualifiée de ''ratée''. Elle a accusé Biden de ne pas s'engager assez clairement en faveur d'une option militaire contre l'Iran.

''Si l'Iran devait se rapprocher de l'arme nucléaire, nous serions obligés d'agir vite et avec détermination. Nous devons au minimum donner à Israël tout ce dont il a besoin pour se défendre et détruire totalement le programme nucléaire iranien'', a déclaré l'ancienne ambassadrice américaine.

 

Sur son chemin éventuel vers la fonction suprême, Nikki Haley pourrait avoir à se mesurer à son ancien patron dont elle a toujours été proche: Donald Trump. En effet, ce dernier a fait comprendre qu'il pourrait aussi se représenter en 2024 et il est d'ailleurs favori dans les sondages internes au parti républicain.

Nikki Haley a indiqué s'être entretenue avec Donald Trump à ce sujet et n'a pas exclu de se présenter contre lui.