Politique

Lapid résume son voyage à Paris: l'Iran et le Hezbollah au coeur des discussions

2 minutes
6 juillet 2022

ParIsraJ

Lapid résume son voyage à Paris: l'Iran et le Hezbollah au coeur des discussions
Photo by Marc Israel Sellem/POOL

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Avant de repartir de Paris hier (mardi), le Premier ministre israélien a résumé sa brève visite devant les journalistes.

Il a indiqué que l'Iran était le sujet principal de la rencontre avec Emmanuel Macron. ''Le sentiment, y compris aux Etats-Unis, est qu'il n'y aura pas d'accord. Si tel était le cas, il faut trouver une autre forme de contrôle sur l'Iran''.

Par ailleurs, Lapid tenait à présenter à Macron un état des lieux de la situation avec le Liban. Il lui a délivré des documents des services de renseignements concernant les attaques dont fait l'objet la plateforme de gaz Karish. ''Israël n'hésitera pas à se défendre dans toutes les situations'', a martelé le Premier ministre.

Lapid a également expliqué qu'Israël avait proposé son aide à la France dans le domaine militaire, notamment dans la cybernétique. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, les pays européens se retrouvent confrontés à une situation qu'ils pensaient disparue et augmentent leurs budgets militaires.

Au sujet de l'appel du Président Macron à reprendre le dialogue avec les Palestiniens, Lapid a affirmé qu'une rencontre avec Abou Mazen n'était pas à l'ordre du jour. D'ailleurs, la question palestinienne a certes été évoquée avec le Président français mais de façon marginale, d'après les témoignages de l'entourage du Premier ministre israélien. Lapid en a profité pour rappeler les principes qui guident sa politique: Jérusalem unifiée, non au retour des réfugiés et une construction dans les implantations pour répondre à la croissance démographique naturelle sans créer de nouveaux yichouvim.

Notons que contrairement à l'habitude des chefs de gouvernement israéliens en visite à Paris, Yaïr Lapid n'a pas rencontré la communauté juive sur place, pour des raisons d'emploi du temps serré, explique-t-on au sein du cabinet du Premier ministre.