Economies & sciences

Les commerçants de rue craignent une crise sans précédent

2 minutes
4 juillet 2022

ParIsraJ

Les commerçants de rue craignent une crise sans précédent
View of the nearly empty Ben Yehuda pedestrian mall in Jerusalem city center on March 25, 2020. The Israeli government has ordered a partial lockdown meant to prevent the spread of the new coronavirus. Photo by Shlomi Amsallem/FLASH90 *** Local Caption *** ????\n???????\n??????\n???\n??????\n?? ?????

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Les commerçants de rue à travers le pays sont inquiets. Ils voient la fréquentation de leurs magasins baisser et le dernier trimestre n'a pas été bon pour eux.

Que ce soit au centre-ville de Jérusalem, à Haïfa, à Beer Sheva ou à Afoula, ils constatent que les clients se font de plus en plus rares.
Une équipe de Ynet s'est rendue dans ces zones commerciales et a remarqué que les magasins étaient souvent vides.

''Nous voyons un ralentissement des achats dans des centaines de magasins au centre ville de Jérusalem'', témoigne le président de l'union nationale des commerçants, Ezra Attia, ''les commerçants font état d'une baisse de 25 à 30% des achats et la situation ne fait qu'empirer. Nous n'avions pas vécu une telle situation depuis longtemps''.

D'après Attia, cité par Ynet, les raisons à cette baisse se trouvent dans plusieurs facteurs conjugués: le peu de touristes étrangers et israéliens à Jérusalem, le fait que les Israéliens ont recommencé à beaucoup voyager et donc consommer à l'étranger et la crainte des ménages pour leur avenir économique dans un contexte d'augmentation du coût de la vie.

Beaucoup de commerçants disent se rendre compte que les gens ont moins d'argent à dépenser dans des sorties ou l'achat de vêtements. Ainsi, un commerçant de Beer Sheva explique: ''On peut dire qu'il y a une baisse de fréquentation. La raison? Les gens n'ont pas d'argent. Les prix montent et les salaires restent au même niveau. Les gens font des calculs: j'achète du pain, des oeufs ou du chocolat? Ils utilisent leur argent pour ce qui est indispensable. Avant on pouvait payer les factures et le crédit immobilier et il restait de quoi faire plaisir aux enfants. Aujourd'hui, avec le même salaire, cela ne suffit plus et il n'y a plus d'argent pour se payer des sorties''.

A cela s'ajoute le commerce en ligne avec l'étranger qui propose des prix très compétitifs et pousse les consommateurs israéliens à acheter sur internet au lieu de se déplacer dans les magasins.

Certains commerçants ne veulent pas y croire mais reconnaissent être inquiets de ce qui pourrait être des signes annonciateurs d'une récession.