Concernant Israël, la conférence est donnée par un certain Omar Shaker, qui appartient à l'association Human Rights Watch et dont le visa d'entrée en Israël a été annulé par les autorités israéliennes. Il se présente comme un chercheur pour les droits de l'homme en Israël alors qu'en réalité, il oeuvre depuis des années pour nier le droit à l'existence de l'Etat d'Israël.
Ce récit vient s'ajouter au boycott de la Judée-Samarie, décidé l'été dernier par le siège de Ben&Jerry's. Il avait été demandé au propriétaire de l'usine en Israël, Avi Singer, d'arrêter de vendre les produits de la marque au-delà de la ligne verte en Judée-Samarie et à Jérusalem Est. Singer a refusé et du coup la société a annoncé la rupture de son contrat avec lui à la fin 2022.
Depuis, grâce à la coopération de 33 Etats américains qui possèdent une loi anti-boycott, le ministère israélien des Affaires étrangères et les communautés juives ont réussi à faire prendre des sanctions contre Unilever (maison-mère de Ben&Jerry's): retrait d'investissements, de fonds de pensions pour une valeur d'environ un milliard de dollars. Néanmoins, la société n'est pas revenue sur sa rupture de contrat avec Singer.
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