Vie politique

Sondage: 60 députés pour le bloc Netanyahou

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7 juin 2022

ParIsraJ

Sondage: 60 députés pour le bloc Netanyahou
Head of the New Hope party Gideon Saar, leads a faction meeting, at the Knesset, the Israeli parliament in Jerusalem, on May 31, 2021. Photo by Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption *** ????? ????\n????? ???\n???? ????? ????\n????

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La chaine publique Kan a publié un sondage au lendemain des défaites importantes qu'a subi la coalition, hier à la Knesset.



 

Ce sondage montre une progression du bloc Netanyahou, qui, composé du Likoud et des partis orthodoxes et sioniste religieux, parvient à se hisser à un mandat de la majorité. Le phénomène à noter est l'augmentation du parti de Betsalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, Hatsionout Hadatit, qui deviendrait le troisième parti de la Knesset.

Le sondage n'est, en revanche, pas favorable à la coalition actuelle, qui ne disposerait plus que de 54 sièges avec le parti de Guidon Saar qui ne passerait pas le seuil d'éligibilité.

Le ministre de la Justice était ce soir l'invité de plusieurs journaux télévisés et son message était teinté de pessimisme quant à l'avenir de la coalition. Il l'a dit et répété ces derniers jours, un gouvernement qui ne parvient pas à faire voter une loi comme celle sur la Judée-Samarie, n'a pas de légitimité à exister. Or, hier cette loi est précisément tombée. Saar ne veut pas, pour l'heure, sonner le glas de la coalition, et il représentera la loi au vote de la Knesset la semaine prochaine, en espérant que d'ici là, tous ses membres auront intégré le comportement qu'ils doivent avoir pour assurer la survie du gouvernement.

Pour autant, Saar a insisté ce soir sur sa réprobation de l'action de l'opposition qui a voté hier contre la loi sur la Judée-Samarie. Il a affirmé qu'il n'était pas question pour lui de rejoindre un gouvernement alternatif dirigé par Netanyahou, comme on a pu le penser aux vues des négociations qui se seraient tenues entre Tikva Hadasha et le Likoud mais qui ont toujours été niées par le parti de Saar.

Il a également reconnu, que même si, selon lui, cela n'était pas dans l'intérêt du pays, des élections apparaissaient comme possibles à un horizon proche. Il a rejoint Nir Orbach, qui a lancé hier aux députés arabes de la coalition que ''l'expérience avait échoué'': ''Je ne peux pas rester aveugle à la possibilité que l'expérience ait atteint ses limites, si l'aile gauche du gouvernement ne se ressaisit pas, alors ce sera le cas'', a dit Guidon Saar.