Société

Une loi pour punir la diffusion de noms censurés de victimes d'attentat

2 minutes
24 mai 2022

ParIsraJ

Une loi pour punir la diffusion de noms censurés de victimes d'attentat
Israeli security and rescue forces at the scene of a shooting attack in Hadera, March 27, 2022. Photo by Gili Yaari/Flash90 *** Local Caption *** \n?????\n????????\n?????\n????\n?????\n??????\n???\n????

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L'avènement des réseaux sociaux a eu pour conséquence, entre autres, de faire circuler rapidement toutes sortes d'informations y compris celles qui ne devraient pas sortir.

Un exemple douloureux est la divulgation des noms, voire des photos et des images, des victimes d'attentat avant que la censure ne soit levée. Cette censure a un sens humain fondamental: on ne souhaite pas que les proches des victimes apprennent la nouvelle par un WhatsApp, un tweet ou un post FaceBook et encore moins qu'elles ne voient des images choquantes.

Malheureusement, malgré les mises en gardes et les demandes répétées, le problème se pose à chaque attentat, à chaque drame. La commission de la Santé, présidée par Idit Silman, a autorisé en première lecture une proposition de loi qui interdit la diffusion des noms des victimes. Selon cette loi, les proches des victimes pourront réclamer jusqu'à 10000 shekels de dommages et intérêts à la personne qui aura diffusé des détails permettant d'identifier les victimes avant que l'annonce n'ait été faite aux familles par les autorités compétentes.

Les contours de la loi devront encore être précisés avant les deuxième et troisième lectures, comme notamment de savoir qui est l'autorité qui donne à la presse le droit de diffusion lorsqu'il ne s'agit ni de l'armée, ni des hôpitaux.

Un premier pas vers la protection des personnes qui vivent l'épreuve la plus difficile qui soit.