Vie politique

Les femmes des policiers contre Tibi et Kassif

2 minutes
18 mai 2022

ParIsraJ

Les femmes des policiers contre Tibi et Kassif

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Ces derniers jours deux graves incidents ont opposé les députés de la liste arabe unifiée à des policiers dans l'exercice de leurs fonctions.

Le premier incident s'est déroulé jeudi dernier à Jérusalem, alors que les policiers étaient en mission de maintien de l'ordre autour de la maison où la famille de Shireen Abou Akleh habite, ils ont interpellé un homme qui avait un comportement violent. Le député Ahmad Tibi s'est alors interposé et a permis au suspect de s'enfuir. Ce dernier a été rattrapé quelques mètres plus loin.

Le second incident a eu lieu, samedi, lorsque le député Ofer Kassif a voulu participer à une manifestation au sud de Har Hevron, et qu'il en a été empêché par un barrage de la police. Il est alors descendu de son véhicule et a asséné un coup sur la tête d'un policier.

Dans les deux cas, l'immunité dont jouissent les parlementaires les protègent de toute poursuite.

Néanmoins, les faits sont suffisamment graves pour que de nombreuses voix s'élèvent à la Knesset, au sein du gouvernement et au sein de la population pour que des sanctions soient prises  contre les députés de la liste arabe.
Ainsi, Itamar Ben Gvir a déposé une plainte devant la conseillère juridique du gouvernement contre Ahmad Tibi et le policier qui a été frappé par Kassif a porté plainte contre lui au civil. Le chef de la police Kobi Shabtaï a également condamné fermement ces comportements et a appelé à ne pas les laisser passer en silence. Quant au Premier ministre, Naftali Bennett, il a lui aussi dénoncé avec force de tels comportements.

 

Aujourd'hui c'est l'organisation des femmes de policiers qui s'est adressée à la conseillère juridique du gouvernement afin qu'elle lève l'immunité de ces deux parlementaires pour qu'ils puissent être trainés en justice. ''La situation dans laquelle les députés se permettent impunément de porter atteinte aux policières et aux policiers et à travers eux à la police toute entière, qui est un des symboles fondamentaux d'un Etat démocratique et souverain, est d'une gravité extrême et intolérable'', écrivent-elles.