''L'instabilité politique est malsaine pour notre pays. Nous devons tous stabiliser la barque et prendre nos responsabilités. Nous nous trouvons au coeur d'une vague de terrorisme importante et nous devons nous unir face à nos ennemis.
Il est fondamental que nous maintenions la coalition. L'alternative est un retour un an en arrière et ce serait terrible. Rappelez-vous où nous étions il y a un an pendant l'opération Gardien des Murailles, un pays divisé. Nous sommes en train, doucement, de combler les fossés énormes qui se sont constitués dans notre puissance sécuritaire pendant des années de paralysie politique''.
Le degré d'hostilité que nous avons vu avec Idit, avec Nir et les menaces envers moi et envers Ayelet, sont terribles
Puis il a déclaré: ''Ce qui m'inquiète le plus, c'est comment pouvons-nous maintenir l'Etat d'Israël de l'intérieur. Le degré d'hostilité que nous avons vu avec Idit, avec Nir et les menaces envers moi et envers Ayelet, sont terribles. Notre rôle est de ne pas nous laisser entrainer mais de gouverner. Nous devons être totalement dévoués à la préservation de la coalition, la survie du gouvernement et peut-être même son élargissement. Il est inutile d'entrer dans des luttes à l'intérieur de la coalition pour savoir qui tire le plus la couverture à lui parce que la corde va lâcher''.

Le gouvernement actuel est paralysé. Il se trouve dans une crise profonde. Il ne décide rien, ne prend aucune initiative, ne combat pas le terrorisme
Dans l'hémicycle de la Knesset, le chef de l'opposition, Binyamin Netanyahou, a prononcé un discours à la tribune dans lequel il a interpellé le Premier ministre: ''Naftali, c'est fini''.
''Le gouvernement actuel est paralysé. Il se trouve dans une crise profonde. Il ne décide rien, ne prend aucune initiative, ne combat pas le terrorisme. La politique n'est pas fixée dans la résidence du Premier ministre à Jérusalem, ni dans le château ou la forteresse de Raanana, elle est fixée au sein du Conseil des Sages de la Shoura. Ceux qui sont dans un gouvernement avec les soutiens du Hamas ne peuvent pas se battre contre le Hamas. C'est une chose que vous, au sein du gouvernement, choisissiez de ne pas sortir dans la rue ni d'entendre les critiques, c'est votre problème. C'en est une autre, que les citoyens israéliens aient peur de sortir dans la rue, cela devient notre problème à tous'', a attaqué Netanyahou.