Vie politique

Shaked, Orbach et Kara sur le point de prendre une décision radicale?

3 minutes
6 mai 2022

ParIsraJ

Shaked, Orbach et Kara sur le point de prendre une décision radicale?
Yesh Atid head Yair Lapid with Blue and White head Benny Gantz, Head of the Yamin party and Yamina and Ayelet Shaked seen in the plenum hall of the Israeli parliament during the voting in the presidential elections, in Jerusalem, June 2, 2021. Photo by Olivier Fitoussi/Flash90 *** Local Caption *** ????\n????? ?????\n???? ????\n?? ????\n???? ???\n?????

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La fragilité de la coalition gouvernementale ne fait que s'aggraver.

Même dans l'entourage du Premier ministre, on commence à faire des prévisions pessimistes. Les estimations penchent pour un mois de survie pour la coalition, tout au plus.

Parallèlement, des informations circulent sur une décision radicale que pourraient prendre Shaked, Orbach et Kara d'ici le mois de juillet.

Les trois membres de Yamina se réunissent toutes les semaines depuis la démission d'Idit Silman. Le Premier ministre prend tous les jours des nouvelles de l'état du soutien d'Abir Kara et il compte sur Ayelet Shaked pour lui décrire l'état d'esprit de ses deux collègues. Pour Bennett, Shaked est une valeur sûre, ils ont déjà eu plusieurs querelles politiques et il sait pouvoir compter sur elle.

Néanmoins, à l'heure actuelle, on se demande si elle joue toujours dans la cour de Bennett. En effet, d'après des informations communiquées par le journal Maariv, Shaked, Orbach et Kara prévoieraient de se détacher de Yamina et de créer une formation politique indépendante au sein de la Knesset.

Chacun va essayer de faire avancer des sujets qui lui tiennent à coeur, à la reprise parlementaire. S'ils arrivent à obtenir des résultats et qu'ils constatent que la situation politique leur est favorable, ils se sépareront de Yamina. Cette stratégie leur permettra de conserver tous leurs droits parlementaires et de se détacher de la coalition, avant qu'elle ne s'effondre.


Photo by Yonatan Sindel Flash90


 
Si nous ne parvenons pas à obtenir des résultats, alors eux non plus n'y arriveront pas

L'autre maillon faible identifié est Ra'am. Le parti a gelé sa participation à la coalition pour protester contre l'action de la police sur le Mont du Temple. Mais à la veille de la rentrée parlementaire, il semblerait que les esprits se soient apaisés. Dans une interview donnée à un journal saoudien, Mansour Abbas a déclaré: "Ra'am ne fera pas tomber le gouvernement et ne sera pas la cause de sa chute. La coalition est fragile mais Ra'am s'efforce d'obtenir le meilleur pour la population arabe. Le partenariat se base sur le respect des accords. Si nous ne parvenons pas à obtenir des résultats, alors eux non plus n'y arriveront pas''.

 

Il a, par ailleurs, expliqué qu'il ne s'opposerait pas à participer à une coalition dirigée par Binyamin Netanyahou, bien qu'il ne voit pas une telle configuration se concrétiser dans un avenir proche.

Interrogé sur les émeutes sur le Mont du Temple, Abbas a affirmé qu'il travaillait en collaboration étroite avec le Roi de Jordanie et qu'il espère parvenir bientôt à une solution en accord avec le gouvernement, sur la question. Il a précisé que, pour lui, une des solutions est de permettre au Waqf d'assurer la sécurité sur place.

Il a, pour finir, condamner les violences sur le Mont.