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Les organisateurs de la "marche des drapeaux" en Vieille ville de Jérusalem ont annoncé qu'elle aura lieu comme prévu malgré le refus de la police face aux parcours alternatifs qu'ils ont proposé. Le cortège devrait donc démarrer à 17h00 depuis la Place Safra et passer par l'itinéraire initialement prévu, y compris la Porte de Damas. Dans leur communiqué, les organisateurs accusent le gouvernement : "Nous avons sincèrement tenté de trouver un compromis afin de ne pas augmenter la surcharge de travail pour la police, mais cette dernière à refusé toutes nos propositions. Hélas, la police est tombée dans le piège que le Premier ministre le ministre de la Sécurité intérieure lui ont tendu. Au lieu de faire le travail dont elle a la mission, la police s'est heurtée à un mur politique qui veut nous empêcher de faire ce que n'importe quel Juif devrait pouvoir faire à Jérusalem : défiler avec le drapeau national dans sa capitale. Nous ne renoncerons pas à cette marche à cause de menaces et chantages de Mansour Abbas et du Mouvement islamique".
Pour enfoncer le clou, le Premier ministre Naftali Benett, sur recommandation du ministre de la Sécurité intérieure, a ordonné l'interdiction au député Itamar Ben-Gvir de se rendre à la Porte de Damas pour participer à la marche. Le Premier ministre a tenté de justifier sa décision : "Je n'ai pas l'intention de permettre à la basse politique de mettre en danger la vie humaine. Je ne permettrai pas que les provocations de Ben-Gvir mettent en danger des soldats de Tsahal ou des policiers ou rendent encore plus difficile leur mission".
Une décision qui tranche quelque peu avec les largesses accordées aux émeutiers et provocateurs musulmans sur le Mont du Temple...