Revenant sur les accusations relayées par Amnesty International faisant Israël un Etat d'apartheid, le ministre arabe et musulman a été très clair : ''On ne peut pas accuser Israël sans arrêt d'être un Etat d'apartheid, Israël n'est pas un Etat d'apartheid. Je suis arabe musulman et ministre au sein du gouvernement israélien, et vous dites qu'Israël est un Etat d'apartheid. Ce n'est pas cohérent. Nous avons beaucoup de problèmes, je le sais. Il y a du racisme, il y a le problème de la loi sur l'Etat nation du peuple juif (Hok Haleom). Nous avons beaucoup de problèmes qu'il faut résoudre. Mais entre un ''pays avec des problèmes'' et un ''pays d'apartheid'', il y a une grande différence''.
Fredj a aussi expliqué la différence entre les Arabes israéliens et ceux vivant sous l'Autorité palestinienne, qui selon ses mots vivent ''sous occupation''. ''L'apartheid est une notion qui vaut pour les citoyens du pays qui le pratique. Les Palestiniens ne sont pas des citoyens israéliens, ils relèvent de l'Autorité palestinienne, il ne peut donc pas y avoir d'apartheid à leur encontre de la part du gouvernement israélien''.