Economies & sciences

Le gouvernement veut davantage d'Arabes et d'orthodoxes dans la hi-tech

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23 février 2022

ParIsraJ

Le gouvernement veut davantage d'Arabes et d'orthodoxes dans la hi-tech

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Orit Farkash Hacohen (Kahol Lavan), ministre de la science, de la technologie et de l'espace, a annoncé les objectifs que se fixait son administration concernant l'emploi dans la Hi-tech, à l'horizon 2023.

Dans les deux années à venir, le ministère veut arriver à 24000 nouvelles embauches dans ce secteur avec une priorité donnée à l'emploi des secteurs de la population pour l'heure sous-représentés dans la Hi-tech, à savoir les femmes, les orthodoxes et les Arabes.

Ainsi, la ministre a posé comme objectif que 45% de la main-d'oeuvre embauchée d'ici 2023 soit féminine. Par ailleurs, elle a fixé qu'au moins 4500 des nouveaux employés devront être issus de la population arabe et 2800 de la population orthodoxe. Aujourd'hui ces deux derniers secteurs de la population représente respectivement 2 et 3% des employés de la Hi-tech.

Ces chiffres sont avancés dans le cadre d'un projet à plus long terme, qui prévoit qu'en 2026 le secteur de la Hi-tech comptera 180000 travailleurs supplémentaires. Le ministère précise expressément la nécessité de tripler le nombre d'Arabes et de Bédouins et de doubler le nombre de Haredim employés dans ce secteur.

 

Orit Farkash haCohen. Photo by Flash 90



Cette attente répond à un besoin de palier le manque de main-d'oeuvre dans le secteur et à une vision du marché de travail défendue par le gouvernement, selon laquelle il est primordial d'encourager au maximum les personnes à intégrer le monde de la Hi-tech.

Afin d'atteindre l'objectif fixé, le budget de l'autorité de la science sera augmenté d'un demi-milliard de dollars sur les cinq années à venir.

Par ailleurs, un comité interministériel a été créé. Il sera dirigé par l'ancien président d'Intel, Dady Perlmuter.

La ministre Farkash Hacohen a déclaré : "Il est fondamental que la réussite de la Hi-tech israélienne ne se fasse pas sur le compte d'une inégalité mais qu'elle soit au contraire une opportunité pour la réduire''. Elle a souligné qu'il est de son devoir de veiller à ce que l'augmentation du nombre de femmes qui étudient les métiers de la Hi-tech soit répercutée à l'embauche et que chaque enfant de la périphérie ait les mêmes choses que ceux du centre du pays.