Meretz leader Nitzan Horowitz attends a Meretz- Labor-Gesher party meeting at the Knesset, the Israeli parliament in Jerusalem, on February 17, 2020. Photo by Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption *** ???\n?????\n?????\n????\n????\n??????\n?????\n??????\n???? ???????
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Le ministre de la Santé et président de Meretz a émis samedi soir une sévère menace à l'encontre de la coalition au cas où Ayelet Shaked faisait adopter la loi de Citoyenneté avec l'aide des voix des partis de l'opposition de droite. Cette loi vise notamment à maintenir un quota bas de cas de regroupements familiaux entre Arabes israéliens et de Judée-Samarie.
Nitzan Horovitz a qualifié cette loi de "raciste et discriminatoire contre les citoyens arabes du pays" et estime qu'une telle loi n'a pas sa place dans un Etat démocratique". il a déclaré : "Ayelet Shaked marche sur une voie très dangereuse en voulant faire adopter une loi non-démocratique et raciste avec les voix de l'opposition. Il s'agit d'une pente glissante qui va porter atteinte à ce qui a permis la formation de cette coalition. Notre réaction sera douloureuse et il y a aura un prix lourd à payer".
A l'inverse, le parti Bleu-Blanc a annoncé son soutien é la loi, même si elle est adjointe à la loi de l'Immigration élaborée par Sim'ha Rotman (Hatziyonout Hadatit). Le parti de Benny Gantz fait savoir que cette loi est indispensable pour la sécurité d'Israël et qu'il n'y aura pas de liberté de vote pour les députés de ce parti.
Le combat contre Eviatar se poursuit
Par ailleurs, le parti Meretz a adressé une lettre signée par son président et tous les députés au Premier ministre Naftali Benett et au Premier ministre alternatif Yaïr Lapid leur demandant de cesser sans délai le processus de régularisation de l'avant-poste d'Eviatar. Dans la lettre, ils écrivent entre autres : "La régularisation de l'avant-poste illégal en plein territoires occupés, l'un des 140 qui existent, serait une pente glissante qui mettrait en danger les chances d'un accord de paix et d'une coopération avec les Palestiniens, porterait atteinte aux relations diplomatiques d'Israël et constituerait une violation des accords de coalition...".