Dans une interview qui paraîtra vendredi, le ministre avoue que "un, deux, dix ou davantage d'enquêteurs de la police pouvaient entrer dans cette application alors qu'ils n'en avaient pas l'autorisation par une autorité judiciaire compétente".
Un journaliste a posé la question suivante au ministre : "Qu'avez-vous à dire aux citoyens, de gauche comme de droite, sur l'attitude de la police, au vu de tout ce qui remonte à la surface actuellement, 'Pegasus', les dossiers Netanyahou, le général Jamal Hakhroush et d'autres, et qui ont le sentiment aujourd'hui que la police est une menace pour la démocratie israélienne ? Réponse du ministre : "Je n'ai rien à leur dire. Tout ce que je pourrais leur dire ne les fera pas changer d'avis. Il faut procéder à un changement et le montrer aux citoyens, tant dans l'éthique du pouvoir que dans le sentiment de sécurité personnelle".
Ces pratiques ont pris un essor lors du mandat de l'ancien commandant de la police Ronny Alsheikh, ex-n°2 du Shin Bet.
Outre l'affaire "Pegasus", des informations ont été révélées quant à des intrusions par la police depuis quelques années depuis quelques années dans les téléphones de proches de l'ancien Premier ministre Binyamin Netanyahou à l'aide d'une application appelée "P0aragon Solutions", qui appartient à une société créée par un certain...Ehoud Barak avec des spécialistes du cyber-renseignement...

Photos Yonatan Sindel / Flash 90