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C'est dans les prochaines semaines que le gouvernement doit valider l'ambitieux plan quinquennal en faveur de la population bédouine, l'une des nombreuses conditions posées par Mansour Abbas pour entrer dans la coalition. Ce plan ressemble à celui élaboré en 2017 sous le gouvernement Netanyahou, mais à ceci près que le chef de Ra'am a exigé qu'en soient retirés des articles cruciaux : ceux qui introduisent une stricte application de la répression de la mainmise sur des terres domaniales, véritable fléau, ainsi que l'arrêt des activités de l'unité "Yoav" de la police, spécialisée dans la lutte contre les infractions dans la planification, la construction et le domaine foncier. Le ministre des Affaires sociales Meïr Cohen (Yesh Atid), également en charge des affaires bédouines, a cédé à ces nouvelles exigences mais la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked exige que ces deux articles soient maintenus. Un "compromis" a été finalement trouvé et les deux articles en questions seront...reformulés.