Le chef principal d'accusation dans le dossier 4000 repose sur une présomption de traitement de faveur  demandée par l'ancien Premier ministre Binyamin Netanyahou dans sa couverture médiatique sur le site Walla en échange d'avantages accordés à Shaoul Alovitz, ancien propriétaire du groupe Bezeq et de Walla.

Le Projet 315 (relatif aux 315 cas de "traitement de faveur" mentionnés dans l'acte d'accusation) a démontré qu'il n'en est rien et les huit premiers témoins à charge présentés comme "déterminants" ont tour à tour dévoilé malgré eux la légèreté voire la malveillance avec laquelle ce dossier a été monté.

Dans ce processus de délitement du dossier, un nouveau témoin a fait lundi une révélation qui laisse pantois. L'enquêteur de police Nir Schwartz, qui a mené les investigations après l'arrestation de Nir Hefetz a reconnu que lors de l'enquête, la police n'avait pas vérifié si d'autres personnalités politiques avaient demandé une couverture favorable dans des médias, ce qui aurait été la moindre des choses pour estimer si Binyamin Netanyahou a bénéficié d'un "traitement de faveur"...