
Dans un message aux membres du gouvernement, le directeur-général du mouvement, général (rés.) Amir Avivi, leur rappelle qui est Abou Mazen alias Mahmoud Abbas : terroriste, corrompu au détriment de sa population, antisémite, fourbe, incitateur, révisionniste de la Shoah, activiste international pour la délégitimation d'Israël et homme du passé. Il souligne que l'ère Abou Mazen est en passe de s'achever et que l'Autorité Palestinienne n'est pas certaine de lui survivre. C'est l'occasion pour les gouvernements israéliens, estime Amir Avivi, de "changer totalement de disquette" et de promouvoir un nouveau leadership local en Judée-Samarie, basé sur des chefs de clans locaux arabes qui sans le dire tout haut n'en peuvent plus de l'Autorité Palestinienne dont ils ne supportent plus la corruption criante et la terreur qu'elle impose à quiconque ose la contester. "Nos dirigeants doivent une fois pour toutes quitter ce navire en perdition et se diriger vers des horizons plus productifs qui n'encouragent pas le terrorisme", estime l'ancien officier.
Cette vision d'un leadership local avait été envisagée à la fin des années 1980 mais elle avait été court-circuitée par Shimon Pérès et son équipe qui négocièrent en secret à Oslo pour élaborer les accords du même nom qui en 1993 ramenèrent Yasser Arafat et sa clique de Tunis é Ramallah pour créer l'Autorité Palestinienne.
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