"Peut-être a-t-il des informations que nous n'avons pas car on ne peut pas affirmer cela avec une telle certitude", estime le professeur qui rajoute : "Lieberman sait généralement appeler un chat un chat mais là il a fait un pari que nous, chercheurs, en fonction des éléments que nous avons, ne pouvons pas confirmer".
Ce qui est grave, souligne le Prof. Mevorakh, est que Lieberman fait passer un message inverse à celui du Premier ministre, et le fait de l'exprimer ainsi publiquement est problématique venant de la bouche de quelqu'un qui n'a pas les sources scientifiques nécessaires.

Même critique de la bouche du Prof. Cyrille Cohen, de l'Université Bar-Ilan, spécialiste du système immunitaire et bien connu des milieux francophones : "Je ne sais pas d'où cette affirmation provient. Des personnes sont déjà décédées en Afrique du Sud et Angleterre des suites de l'Omicron. Cette affirmation est susceptible de donner à penser aux gens que c'est effectivement comme la grippe alors que nous n'avons pas d'éléments l'attestant. Les personnes qui ne sont pas encore vaccinées et qui hésitent à le faire entendent dire Lieberman que l'Omicron n'est pas si dangereux que cela, ce qui leur instille le doute et augmente leur hésitation à se faire vacciner"...
Le Prof. Nahman Asch, directeur-général du ministère de la Santé a été plus incisif envers le ministre : "Les déclarations médicales doivent être laissées aux professionnels de la santé (...)Laissez-nous les questions médicales, c'est notre job. Le ministre des Finances est responsable de l'Economie".
Photo Flash 90