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La Loi de l'électricité exigée par le parti islamique Ra'am, votée en première lecture le 6 décembre, continue à provoquer de sérieuses tensions avec la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked. Samedi soir, le parti de Mansour Abbas a encore relevé la barre en demandant carrément qu'une autre personne que la ministre soit nommée au ministère de l'Intérieur au nom du gouvernement pour être responsable de l'application de cette loi, refusant que ce soit Ayelet Shaked qui "ait l'interrupteur en main" pour les raccordements à l'électricité des maisons illégalement construites.
Walid Taha, président de la commission de l'Intérieur a déclaré ne plus vouloir négocier avec Ayelet Shaked sur cette question, l'accusant "de trahir sans cesse les engagements conclus " en tentant de modifier la loi pour en réduire les effets et le champ. "Ou bien l'électricité illuminera la société arabe de manière légale ou bien la lumière s'éteindra sur cette période", a écrit en langue arabe le député pris par un certain lyrisme, rajoutant pour bien se faire comprendre : "Nous avons déjà prouvé que nous n'avons pas peur des défis".
Ces nouvelles menacent ont aussi pour origine la grogne qui monte parmi de plus en plus d'électeurs du parti Ra'am ainsi qu'au sein du conseil de l'Achoura qui accusent le président Mansour Abbas d'être trop "conciliant" avec le gouvernement !