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Les pourparlers entre l'Iran et les puissances signataires de l'accord de Vienne doivent reprendre jeudi alors que le premier round s'est achevé vendredi derniers dans la confusion et sans avancée. Face à l'attitude de l'Iran, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drihan a déclaré que "les éléments ne sont pas encourageants" et qu'il "craint que l'Iran ne joue la montre" : "Nous avons le sentiment que les Iraniens cherchent à faire durer les choses et que plus négociations durent, plus ils reviennent sur leurs engagements et plus ils s'approchent de la capacité à se doter de l'arme nucléaire", a-t-il dit. Un constat qui aurait dû être fait il y a fort longtemps avec les conséquences qui s'imposent. Les Etats-Unis également, qui ne négocient qu'indirectement, font savoir par plusieurs canaux qu'ils "perdent patience", car l'Iran bloque les pourparlers, un message qu'ils répètent à l'envi depuis des mois.
Terrorisme : grosse prise américaine en mer
Pendant que les grandes puissances palabrent et tergiversent, l'Iran poursuit son entreprise de déstabilisation de la région. Le Département de la Justice des Etats-Unis a annoncé mardi la plus grande saisie d'armement iranien par la Marine américaine en mer d'Oman. Le cargo, qui se dirigeait vers le Yémen transportait des missiles sol-air, des missiles antichars, des pièces de missiles de croisière, des missiles anti-navires et des systèmes optiques thermiques à destination des milices chiites 'houthies. Les Américains disent avoir également saisi en mer d'Oman 1,1 million de barils de brut sur quatre pétroliers en route vers le Venezuela, ce qui constitue une nouvelle violation des sanctions. Le gouvernement américain n'a pas précisé les dates de ces saisies mais a indiqué que les recettes de la vente de ce brut confisqué ont été versées au Fonds américain pour les victimes du terrorisme soutenu par l’Etat.
Nouvelles sanctions américaines sur l'Iran
Sans rapport avec la question nucléaire, les Etats-Unis ont décrété de nouvelles sanctions contre un certain nombre d'institutions et responsables iraniens coupables de graves violations des droits de l'homme. Parmi les organismes visés, des dirigeants de prisons dans lesquelles des prisonniers d'opinion ont été torturés et exécutés.