Suite à l'attentat perpétré la semaine dernière à Jérusalem par un "éducateur" membre du Hamas, le député Itamar Ben-Gvir a déposé une proposition de loi interdisant à tout enseignant, inspecteur ou employé du système éducatif payé par le ministère de l'Education de se livrer à l'apologie du terrorisme sous peine d'être licencié. Une telle loi, qui s'adresse autant aux enseignants juifs qu'arabes, n'a jamais été votée en Israël.
Dans sa notice explicative, Itamar Ben-Gvir écrit : "Ces dernières années ont vu la multiplication des cas où des enseignants, rémunérés par le ministère de l'Education, ont exprimé leur soutien à des actes terroristes ou à des organisations terroristes qui agissent contre l'existence même de l'Etat d'Israël. Le dernier exemple en date étant celui de l'ignoble terroriste Fadhi Abou Shkhedem qui a assassiné Eliyahou-David Kay hy''d. Ce même terroriste était employé comme instituteur dans une école soutenue financièrement par le ministère de l'Education alors que la police savait qu'il était membre du Hamas."
Dans sa proposition, le député demande à ce que soit désignée une commission qui décidera au cas par cas ainsi que l'interdiction de toute propagande en faveur d'organisations terroristes dans les établissements dépendant du ministère de l'Education.
"Cette loi est indispensable dans l'arsenal législatif pour la sécurité de l'Etat d'Israël et de ses citoyens" a indiqué Itamar Ben-Gvir qui a espéré que "le sens des responsabilités nationales prendra le dessus au sein de la coalition et qu'elle soutiendra cette loi".
"Quiconque est déloyal envers l'Etat d'Israël n'a pas sa place dans le système éducatif et ceux qui soutiennent le terrorisme doivent être exclus des classes", a-t-il conclu.
Photo Olivier Fitoussi / Flash 90