Lors de l'ouverture annuelle du programme de préparation prémilitaire "Hadar", le père de Hadar Goldin hy''d a attaqué le gouvernement qu'il accuse de ne pas faire ce qu'il faut pour ramener la dépouille de son fils et celle d'Oron Shaoul hy''d détenues depuis plus de sept ans par la Hamas.
Le Dr. Goldin a notamment vivement réagi à la livraison de voitures neuves au Hamas par le terminal de Kerem Shalom et a déclaré qu'il est inadmissible que de tels gestes soient faits à l'intention de l'organisation terroriste sans que les disparus et les deux civils détenus ne soient pas restitués. Devant les élèves, le Dr. Goldin s'en est pris au gouvernement : "Ils diffusent le sentiment dans la population qu'ils font tout pour les ramener mais c'est l'inverse qui est vrai. Ils paient le Hamas pour obtenir le calme mais sans exiger le retour de nos disparus. Le gouvernement a récemment libéré des dizaines de terroristes sans exiger la moindre contrepartie. Et voilà qu'il fait entrer des dizaines de voitures neuves à destination des membres du Hamas, là-aussi sans contrepartie". Il a regretté que le nouveau gouvernement n'ait pas profité de créer une équation nouvelle face au Hamas, en fixant lui-même le prix et non pas en laissant l'organisation terroriste le faire. "Celui qui laisse des dépouilles de soldats sur le champ de bataille finira par y laisser aussi des soldats blessés", a averti le Dr. Goldin.
Le père de l'officier s'est ensuite adressé au chef d'état-major Aviv Kochavi : "Je parle ici avec les meilleures écoles de préparation militaire du pays qui seront demain à la tête de Tsahal. Hadar hy''d leur sert d'exemple. Mais malheureusement, vous le laissez là-bas, chez l'ennemi. Vous êtes tenu à le ramener à nous afin que son exemple continue à servir. Si vous le laissez aux mains de l'ennemi, vous ne pourrez plus former de tels soldats car ils n'auront plus de quoi prendre exemple".
Depuis l'Opération Tsouk Eitan de 2014, la famille Goldin ne cesse de dénoncer ce qu'elle appelle le laxisme ou la capitulation des responsables politiques et militaires successifs, estimant que les gouvernements n'utilisent pas tous les leviers en sa possession pour faire plier l'organisation terroriste.
Photo Hadas Parush / Flash 90