Après avoir annoncé le retour de l'Iran à la table des négociations à la fin du mois de novembre, les dirigeants iraniens ont jeté un nouveau froid. Le vice-ministre des Affaires étrangères et chef de l'équipe des négociateurs, Ali Baqeri-Kani a déclaré : "Lorsque les pourparlers reprendront le 29 novembre, il n'y aura aucune discussion sur les questions nucléaires. Le sujet principal que nous aborderons sera la levée des sanctions illégales imposées contre nous par les Etats-Unis et l'Europe.

Un signe économique qui ne trompe pas

Le Fonds Monétaire International (FMI) estime que les réserves iraniennes en devises étrangères augmenteront de huit fois en 2021 pour atteindre 31 milliards de dollars, par rapport à 4 milliards de dollars en 2020. Ce bond prodigieux est à mettre sur le compte du laxisme et de l'indulgence de l'Administration Biden qui a fermé les yeux sur la poursuite des exportations de brut iranien à la Chine, la Russie et la Syrie, en violation de l'embargo américain.

Le président américain a délibérément laissé faire afin de convaincre les Iraniens de revenir à la table des négociations. Les informations indiquées plus haut montrent à quel point les Iraniens exploitent les largesses qui leur sont accordées.

Photo Pixabay