Prime Minister Naftali Bennet shakes hand to Head of the Ra'am party Mansour Abbas during a plenary session at the assembly of the Knesset, the Israeli Parliament in Jerusalem, June 28, 2021. Photo by Olivier Fitoussi/Flash90 *** Local Caption *** ????\n????\n?????\n?????\n??????\n????? ?????? ?????? ????? ??? ???? ?? ???? ????? ??? ????? ????
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Ils ont tout tenté pour justifier l'injustifiable. Qu'il fallait à tout prix éviter de nouvelles élections, qu'il fallait guérir les plaies ouvertes par le "méchant-Binyamin-Netanyahou-incitateur-et-diviseur", que la société avait besoin de calme et de sérénité, que le pays devait se doter d'un budget afin de financer des causes nationales et non plus des intérêts sectoriels, qu'il fallait un gouvernement formé de gens "normaux", dénués d’intérêts personnels qui viennent travailler pour tous les citoyens, qu'il fallait montrer à l'équipe précédente comment on gère efficacement et on vainc le Corona etc. etc.
Tous ces prétextes ont été avancés pour justifier la naissance d'un gouvernement hybride dont l'hétérogénéité a été poussée jusqu'à l'absurde et qui tient uniquement grâce à la colle anti-NetanyaUHU. Mais pour ce faire, ils ont franchi un pas que personne n’avait osé franchir depuis la création de l’Etat d’Israël : faire entrer dans la coalition un parti antisioniste, issu des Frères Musulmans, lui dérouler un tapis rouge législatif et financier et lui permettre d’être le chef d'orchestre de cet ensemble cacophonique. Et comble de la situation, c'est un parti se prétendant fortement ancré à droite qui a introduit le ver(t) islamique dans le fruit israélien.
Ce coup de tonnerre (Ra'am…) dans le ciel politique israélien a entraîné des conséquences désastreuses dans le camp national. Des amis politiques et personnels d'hier s'écharpent et s'invectivent aujourd’hui à la Knesset, dans la presse, dans les réseaux sociaux et même dans les cercles privés, les uns consternés, déçus, trahis, en colère et inquiets, les autres sûrs de la justesse de leur décision et réduits à faire des pirouettes acrobatiques pour justifier leur position indéfendable.
Dès la formation de cette coalition, les avertissements étaient lancés par les plus lucides, immédiatement tournés en ridicule, comme cela s’est souvent passé lors des carrefours cruciaux de la vie du pays où la désillusion douloureuse fut au rendez-vous. Et il se confirme à nouveau. La collusion politique et idéologique entre le Mouvement islamique, d'inspiration des Frères Musulmans, et le Hamas était déjà notoire depuis longtemps. Contrairement à d'autres courants jihadistes de l'islam sunnite comme Al Qaïda, Daesh, Boko Haram, Aqmi ou Jabbaat a-Nusra, tous très pressés d'imposer l'islam, les Frères Musulmans sont une confrérie patiente et méthodique, qui entend instaurer l'islam de manière progressive, en employant la « takiya » pour s'instiller en "douceur" dans les sociétés afin de mieux les séduire et exploitant leurs faiblesses et leurs largesses pour avancer. Faire entrer le Cheval de Troie Mansour Abbas dans une coalition gouvernementale fut une faute très grave, un péché originel dont les effets politiques et financiers se font déjà ressentir et qui porte un potentiel de grand danger pour l’Etat juif comme les dernières révélations le montrent.
Ainsi, après les fortes présomptions arrivent maintenant les preuves, comme une boîte de Pandore qui s’ouvre. Les révélations-choc faites par la journaliste Ayala Hasson de la chaîne Hadashot 13 auraient dû provoquer une onde sismique et changer la donne chez ceux qui ont créé cette situation. Mais à la place de cela, c’est le silence quasi-général dans le cockpit. Il faut faire passer le budget et maintenir à tout prix la coalition.
Le soutien financier apporté au Hamas par l’association « 48 » liée au parti Ra'am jette une ombre supplémentaire sur les liens criminels entre le parti de Mansour Abbas et l’organisation terroriste. Les questions qui s’imposent naturellement à l’esprit sont celles-ci : est-on sûr qu’une partie des milliards promis au parti Ra’am pour assurer la survie du gouvernement ainsi que les millions noyés dans ces fameux « fonds de coalition » nébuleux n’iront pas remplir les caisses d’associations-écran du type « 48 » pour aboutir dans l’escarcelle du Hamas ? Pourquoi Ra’am a-t-il soudain créé de nouvelles associations au lendemain de la signature des accords de coalition ? Tout semble mis en place par ce parti pour créer une machine à sous au profit du Hamas par le biais d’associations « caritatives » ou de collectivités locales aux mains du Mouvement islamique. Ce qui signifierait au final que le contribuable israélien - dont des familles endeuillées - verserait indirectement de l’argent aux terroristes via un parti représenté à la Knesset et membre de la coalition gouvernementale !!!
A ces révélations se rajoutent les conclusions d’une recherche d'archives effectuée par l’organisation Ad Kan qui nous apprend, preuves à l’appui, que le n°6 du parti Ra’am, Ala al-Din Jabarin, après une attaque massive de roquettes sur Israël (plus de 200…) en 2018 avait publié une vidéo qui exprimait son soutien aux tirs du Hamas contre les populations civiles israéliennes et écrivait : « Nous allons casser le jeûne du Ramadan à Jérusalem, capitale de la Palestine. Nous atteindrons nos objectifs avec détermination. Il n’a d’autres solutions que la victoire ou la mort en martyre ».
De quelle « victoire » parlait-il ?
Tout ceci sans parler du soutien appuyé apporté par Ra'am aux émeutiers pogromistes dans les villes mixtes au mois de mai.
Après ces confirmations de ce qui n'était qu’un secret de Polichinelle, les questions morales et éthiques déjà posées aux responsables de cette situation à l’époque de la formation du gouvernement doivent être une nouvelle fois déposées devant leur porte et leur conscience. Ceux qui ont décidé de trahir leur idéologie, leurs principes et leurs électeurs pour un fauteuil en cuir et des photos sur Twitter ne peuvent plus désormais se cacher derrière une fausse ignorance ou des arguments fumeux sur "l'intérêt supérieur du pays". Ils se sont alliés à un parti dont l'objectif est la disparation à terme de l'Etat juif. Jusqu'à quand vont-ils alors fermer les yeux sur le processus qu’ils ont enclenché ?
A l’aune de tout ce qui a été montré ces derniers jours et qui n’est que la partie émergée de l’hydre islamique en Israël, seront-ils eux et leurs partisans capables de se regarder dans un miroir et de réaliser honnêtement l’ampleur de leur compromission ?
Après avoir fait alliance avec des partisans des terroristes, auront-ils le courage et l’honnêteté de regarder dans les yeux les familles endeuillées qui leur ont fait totalement confiance, qu’ils ont même utilisées pour leur campagne électorale, et qui ont aujourd’hui le sentiment non seulement qu’on leur a planté un couteau dans le dos mais qu’on tourne ce couteau quotidiennement dans leur plaie, comme l’a dit lundi la maman de Dany Gonen hy’’d, les larmes dans les yeux ?
Que doit-il encore être révélé sur la duplicité et les objectifs réels du parti Ra’am pour qu’ils réalisent la gravité de la situation qu’ils ont créée ?
Jusqu’à quand, cette marche aveugle vers une catastrophe nationale ?