Ce n'est pas tous les jours que le Hezbollah se retrouve en position d'agressé, mais paradoxalement, cette nouvelle situation créée en plein marasme politique et économique pourrait servir les intérêts de l'organisation terroriste et de son suzerain iranien. En effet, les scènes qui se sont déroulées jeudi dans les rues de Beyrouth pourraient mettre fin à l'enquête ou en tout cas la freiner sérieusement, au grand dam des familles de plus de 200 victimes. Par ailleurs, des actes de vengeance de Chiites ne sont pas exclus, notamment contre les Forces libanaises, milice chrétienne désignée par le Hezbollah comme étant à l'origine des tirs. Cette nouvelle donne va également peser sur le nouveau gouvernement libanais récemment mis en place sous la direction du Premier ministre Najib Mikati, après un an de vide.
Et plus la situation se dégradera au pays du Cèdre, plus l'Iran et le Hezbollah pourront resserrer leur emprise sur le pays, ce qui concerne grandement l'Etat d'Israël.
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