Deuxièmement, Ouri Zaki à un passé qui aurait dû l'invalider pour ce genre de poste : en 2009, il avait été nommé à la tête de la branche américaine de l'organisation anti-israélienne B'Tzelem, connue pour son activisme international contre Tsahal et la diabolisation de l'Etat d'Israël. Et enfin, l'étonnement est à son comble lorsque l'on sait qu'Ouri Zaki est le conjoint de la ministre Tamar Sandberg, ce qui pose la question du caractère éthique de sa nomination. De nombreux internautes se posent la question de savoir comment le conjoint d'une ministre, qui de surcroit affirme placer l'éthique en politique en tête des priorités, est ainsi nommé à la dérobée à la tête d'une institution aussi importante ? Le Premier ministre est-il intervenu en faveur de cette nomination ?
On ne peut que mettre en parallèle cette nomination plus que curieuse avec la campagne orchestrée contre la nomination prévue d'Effi Eitam à la tête de l'institut Yad Vashem, sur des motifs plus que douteux quant à la pertinence de cette candidature. Dans le cas d'Ouri Zaki, la nomination est passée "comme une lettre à la poste" malgré l'incompatibilité criante entre son idéologie extrémiste et les objectifs du Centre Théodore Herzl.
L'intéressé affirme qu'il "prend ces fonctions avec gravité et responsabilité" et rappelle que dans sa jeunesse "il admirait Herzl et avait même un poster de lui accroché dans sa chambre". Il omet juste de préciser qu'il était de droite dans sa jeunesse avant de se diriger vers l'extrême gauche.
Photo Capture d'écran Aroutz 20