Sécurité

Violences arabes dans les villes mixtes : la police pessimiste

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4 septembre 2021

ParIsraJ

Violences arabes dans les villes mixtes : la police pessimiste
Photo by Yossi Aloni/Flash90

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Quelques mois à peine après les émeutes pogromistes arabes dans les villes mixtes et suite aux critiques dont elle fait l'objet, la police reconnaît que la répétition d'un tel scénario n'est qu'une question de temps et que les scènes seront encore plus violentes. Plus que cela, un haut gradé de la police avoue que son organisation n'est pas prête pour parer à de telles nouvelles émeutes.

Lors des trois premiers jours des émeutes du mois de mai, la police a mis beaucoup de temps à étendre son dispositif dans ces villes et à agir de manière efficace pour venir en aide aux habitants juifs. L'officier a notamment pointé du doigt le manque de budgets qui entraîne un déficit en ressources humaines nécessaires à de tels événements. Il a dit : "Les 72 premières heures sont critiques lors d'incidents de cette ampleur et une réaction plus rapide de la police aurait pu empêcher de nombreux dégâts, des blessés et des morts. C'était prévisible et la question est maintenant de savoir si les leçons en seront tirées afin d'éviter à l'avenir que des citoyens paient le prix".

L'officier a souligné que le temps de réaction de la police est plus long que celui de l'armée, qui en cas d'urgence peut répondre rapidement par l'artillerie ou les airs. L'efficacité de la police dépend uniquement du déploiement des forces sur le terrain qui peut prendre plusieurs jours.

La police a demandé au ministre de la Sécurité intérieure Omer Bar-Lev de demander la création de 5000 nouveaux postes mais n'en a obtenu que 1000. "Ce n'est pas un chiffre que modifiera les règles du jeu", regrette cet officier.

Photo Yossi Aloni / Flash 90