Lors d'une conversation téléphonique avec son nouvel homologue iranien Hossein Amir Abdollahian, le chef de la diplomatie française a souligné "l’importance et l’urgence d’une reprise immédiate des négociations, interrompues par l’Iran depuis le mois de juin, afin de permettre un retour à la pleine mise en œuvre de l’accord". Jean-Yves Le Drian a également exprimé "l'inquiétude de la France" face aux nombreuses violations de l'accord de 2015 par les Iraniens. Et, enfermé dans cette conception française illusoire, Jean-Yves Le Drian a souhaité "la poursuite du dialogue entre la France et l'Iran afin de contribuer à une reprise et à la conclusion des négociations"...
Mais les Iraniens restent les Iraniens. Leur ministre des Affaires étrangères a fait comprendre qu'une décision de reprise ou non des négociations avec les puissances signataires ne pourra être prise avant deux ou trois mois "à cause du changement de gouvernement à Téhéran". Un nouveau délai qui permet au programme nucléaire militaire de progresser encore.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90