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La Cour suprême vient d'émettre un avis qui "transpire" les deux poids et deux mesures. Suite à une plainte déposée au nom d'habitants du quartier où réside le Premier ministre Naftali Benett à Raanana, les juges ont demandé à la police de faire appliquer de manière stricte les consignes face aux manifestants "afin d'éviter un maximum de nuisances pour les habitants du quartier".
Un décision étrange lorsqu'on se souvient que les habitants du quartier avoisinant la résidence de l'ancien Premier ministre Binyamin Netanyahou à Jérusalem avaient saisi la justice afin de restreindre les nuisances sonores des manifestants - beaucoup plus nombreux - durant des mois, mais en vain. Ces manifestations, extrêmement bruyantes, souvent vulgaires et se déroulant jusqu'à tard dans la nuit, avaient été autorisées par la Cour suprême, de surcroît en plein Corona, au nom de "la démocratie et de la liberté d'expression".
Un principe qui semble moins important lorsqu'il s'agit de manifestations de bien moindre ampleur contre Naftali Benett.