La députée a rappelé les faits et s'est emportée face au silence des médias et des organisations féministes si prompts à réagir suivant les cas. Elle a également interpellé avec vigueur les députées Mikhal Rozhin (Meretz) et Meirav Michaeli (Parti travailliste), héroïnes de la cause des femmes mais devenues soudain discrètes.
Galit Distel-Abtarian a attribué ce silence assourdissant des organisations de gauche au fait que l'agresseur est classé dans la catégorie des "victimes du racisme" et que sa victime n'intéresse personne car elle ne fait pas partie du "beau monde". Très émue par cette injustice, la députée est retournée à sa place en pleurant.
Les deux députées interpellées ont répondu de manière particulièrement décevante :
Mikhal Rozhin : "Cessez donc de ne défier avec des accusations. Je dénonce toute agression sexuelle commise dans toutes les catégories de population et les agresseurs quels que soit leur origine".
Meirav Michaeli : "Galit, pourquoi ne résistez-vous jamais à la tentation de prendre une situation de plaie de la société israélienne, qui ne date pas d'aujourd'hui et de la transformer en incitation contre des personnes du camp d'en-face ?"
Photo Yonatan Sindel / Flash 90