Si le boycott des glaces Ben&Jerry's en Israël serait aujourd'hui dommageable à la fabrique israélienne franchisée, les mesures contre la firme aux Etats-Unis serait par contre un levier important pour tenter de faire changer d'avis la maison-mère américaine.

Après l'annonce faire lundi sur le refus de distribuer ses glaces en Judée-Samarie, l'ambassadeur d'Israël à Washington et à l'Onu Guilad Erdan a entrepris une démarche forte : il a écrit aux gouverneurs des 35 Etats américains qui ont voté une loi anti-BDS où il leur demande d'agir sur le plan juridique et commercial contre la firme Ben&Jerry's. L'ambassadeur rappelle la réaction efficace d'Israël et des Etats américains en 2018 après la décision de la plateforme touristique Airbnb de retirer de son catalogue toutes les annonces concernant la Judée-Samarie.

Pour l'anecdote, les dirigeants de Ben&Jerry's sont des Juifs appartenant au courant "progressiste" qui ne mérite pas son nom. Un sondage très récent effectué aux Etats-Unis auprès des milieux juifs américains montre de manière claire que l'influence des milieux "progressistes" juifs au sein du Parti démocrate est en progression constante et qu'une proportion croissante s'oppose désormais au droit à l'existence d'un Etat juif et attribue à l'Etat d'Israël une politique imaginaire telle que "l'apartheid" ou même "un génocide contre les 'Palestiniens".

Photo représentation d'Israël à l'Onu