Israeli president Isaac Herzog seen during a graduation ceremony at the National Security College in Glilot, central Israel, July 14, 2021. Photo by Tomer Neuberg/Flash90 *** Local Caption *** ???<br/>????<br/>?????<br/>???????<br/>?????<br/>??????<br/>??"?<br/>???? ?????<br/>????<br/>??????
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A peine entré en fonction, le président de l'Etat Itshak Herzog est déjà sollicité depuis l'étranger pour jouer un rôle politique ce dont il n'est pas investi par la loi. En à peine dix jours, trois dirigeants étrangers liés au conflit israélo-palestinien lui ont adressé leurs félicitations, introduisant au passage un "conseil d'ami" et espérant qu'il contribuera à "l'établissement de la paix" et à la "création de deux Etats". Cela a commencé par le roi Abdallah II de Jordanie, a continué par le dictateur turc Recep Erdogan, et vendredi, c'est le président égyptien Abd al-Fatah a-Sissi qui a adressé un message de félicitations au président israélien, et lui a notamment écrit : "...Je voudrais souligner que l'Egypte croit en les efforts communs pour arriver à une solution juste et durable à la question palestinienne et j'espère votre contribution à ce sujet, afin que la région puisse enfin jouir de la paix à laquelle nous aspirons tous".
Ces interventions se rajoutent à l'alliance triangulaire qui est en train de se former pour tourner définitivement la page à l'ère Netanyahou qui avait réussi à marginaliser la cause factice "palestinienne" et faire oublier la dangereuse et irréaliste "solution de deux Etats". Cette alliance met en jeu l'Administration démocrate de Joe Biden, l'Union européenne et le gouvernement Benett-Lapid. Le ministre israélien des Affaires étrangères a d'ailleurs déjà remis la question "palestinienne" au centre du terrain lors de son intervention devant les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.
C'est maintenant au tour du président travailliste de l'Etat Itshak Herzog d'être mis à contribution sur le terrain politique pour pousser à la roue, comme le faisait Shimon Pérès.