De son côté, le FMI et les pays donateurs, dont la France, exigent des profondes réformes structurelles notamment dans le système politique et électoral dans lesquels règnent a corruption, le clientélisme et l'influence du Hezbollah. Mais Hassan Diab a demandé à la communauté internationale à "ne plus lier le versement d'aides financières à la formation d'un nouveau gouvernement". "Il ne faut pas punir le peuple à cause des corrompus", a-t-il estimé.
Le Liban n'a plus de gouvernement depuis août 2020 et le pays s'enfonce dans la plus grave crise politique, économique et sociale de son histoire, avec à la clé des affrontements de rue plus en plus fréquents et violents entre une population excédée et les forces de l'ordre.
Dans tout ce chaos, le Hezbollah et son suzerain iranien sont aux aguets et profitent de cette déliquescence pour asseoir encore davantage leur mainmise sur le pays du Cèdre.
"Un effondrement du Liban pourrait résonner au-delà de ses frontières" a également averti l'ancien chef du gouvernement.
Photo Pixabay