L'arrêt des hostilités se ferait vendredi mais sans accord et selon la formule tant de fois tentée et inefficace du "calme répondant au calme". Les raisons d'une telle décision seraient l'avis de l'armée qui estime avoir atteint ses objectifs mais surtout les pressions américaines qui ne cessent de croître, un phénomène qui est revenu au devant de la scène avec le retour des Démocrates au pouvoir.
Au Hamas on prépare déjà les messages qui seront diffusés dès l'annonce du cessez-le-feu, et qui parleront d'une "demande israélienne suite à la défaite subie face au Hamas".
Le ministre des Affaires étrangères Gaby Ashkenazy a fait une déclaration lamentable devant les ministres membres du cabinet politico-sécuritaire en justifiant l'arrêt de l'Opération "Gardiens des Murailles" par le fait "qu'il n'y a plus de soutien international, et notamment américain, à la poursuite de l'opération".
Cette décision qui pointe à l'horizon ne fait pas l'unanimité, loin de là. Des ministres exigent un changement de la politique israélienne et notamment des réactions fermes à chaque tir de roquette ou lancer de ballons incendiaires, la pouruite de éliminations ciblées de chefs terroristes et l'arrêt des valises d'argent qatari tous les mois.
Et surtout, scandale supplémentaire, un cessez-le-feu sans accord oublie une fois de plus la restitution des dépouilles de Hadar Goldin hy''d et Oron Shaoul hy''d et la libération des détenus dans les geôles du Hamas.
Un sondage publié par la chaîne i24news indique que 72% des Israéliens sont en faveur d'une poursuite des opérations militaires.
Photo Olivier Fitoussi / Flash 90