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Le président du parti Yamina a fait une déclaration télévisée lors de laquelle il a évoqué l'impasse politique actuelle. Il a rappelé avoir dit à Binyamin Netanyahou qu'il pourrait compter sur les voix de Yamina mais s'est lancé ensuite dans une série d'attaques envers le Premier ministre. Il l'a accusé de "se dérober", de "ne faire aucune concession", de "ne pas faire pression sur ceux qui ont grimpé trop haut sur l'arbre" (allusion à Betzalel Smotritch) et donc de "vouloir de nouvelles élections alors que le pays a besoin rapidement d'un gouvernement stable et qui travaille pour les citoyens". Utilisant des termes très durs, il a défini selon lui la situation telle que la considère le Premier ministre : "Netanyahou se dit : 'Si je ne forme pas de gouvernement, je ferai en sorte que personne d'autre ne le fasse". Naftali Benett a également dénoncé l'intention de proposer une élection directe du Premier ministre ce qui laisse supposer qu'il voterait contre cette proposition et qu'elle ne passerait pas.
L'ancien ministre a également accusé le Premier ministre et le Likoud de l'attaquer sans répit, rajoutant toutefois qu'il est attaqué de gauche comme de droite.
Quant à la suite, Naftali Benett a exposé les trois scénarios qui se présentent : 1. priorité à un gouvernement de droite (en appelant Binyamin Netanyahou à se "ressaisir" avant la fin du mandat qui lui a été confié). 2. En cas d'échec, Naftali Benett entend former un "gouvernement d'union nationale stable et opérationnel", mais qui "préservera les valeurs de Yamina", une hypothèse vague dans laquelle on a du mal à comprendre comment concilier les valeurs de droite de Yamina et les divers partis de gauche, d'extrême gauche et arabes qui en feraient partie. 3. En cas d'échec des deux premières options, Naftali Benett a reconnu que le pays devrait se rendre une nouvelle fois aux urnes.