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Le président de Yesh Atid, revenu des Etats-Unis, a donné dimanche après-midi une conférence de presse pour évoquer la situation politique. Il s'est dit d'accord avec "son ami" Naftali Benett pour dire qu'Israël n'a pas besoin de cinquièmes élections : "Il nous faut un gouvernement d'union nationale, ni de gauche ni de droite, ni de haine ni de colère car les millions d'Israéliens en ont marre des querelles et du culte de la personnalité". Des propos quelque peu décalés pour cet homme qui a fait son fonds de commerce politique sur la haine anti-orthodoxe et envers les Juifs de Judée-Samarie.
"Le temps est venu pour le changement", a-t-il répété, employant le "mot magique" qui désigne le camp anti-Netanyahou. Pour la coalition qu'il souhaite Yaïr Lapid a émis le souhait d'un "gouvernement sioniste et patriote". Il s'est dit convaincu que le président de l'Etat lui confiera la charge de former un gouvernement après le délai imparti à Binyamin Netanyahou : "Nous avons 45 recommandations et nous avons des chances de former une coalition car nous nous faisons confiance l'un l'autre et personne ne trompera l'autre. En trois semaines, nous aurons formé notre gouvernement."
Sur la composition de ce gouvernement, Yaïr Lapid a dit : "Nous ne voulons pas de gouvernement d'union parce qu'il n'y a pas le choix mais parce que c'est la chose juste à faire (...) Il y aura deux partis de droite (Yamina et Tikva 'Hadashah), deux partis de gauche (Meretz et Avoda) et deux partis centristes (Yesh Atid et Bleu-Blanc)". Mais selon ce scénario, et pour autant que Naftali Benett se joigne à un tel gouvernement, cela ne ferait que 51 sièges ou au maximum 58 avec Avigdor Lieberman. Cette coalition devrait donc elle-aussi reposer sur le soutien de partis arabes, que Yaïr Lapid n'exclut pas, ayant précisé qu'il ne repousse aucun parti sauf celui d'Itamar Ben-Gvir !
Sur son absence d'Israël durant les journées de souvenir national, le président de Yesh Atid a fourni une excuse des plus saugrenues : "Je ne suis plus prêt à être le décor de cérémonies dans lesquelles Netanyahou se livre à un culte de sa propre personne lors des événements principaux de la nation "...