Comme à l'accoutumée, Yaïr Lapid a répondu par une chose et son contraire : "Pour favoriser la formation d'un gouvernement de changement, nous sommes prêts à des douloureuses concessions. Face aux rumeurs et aux va-et-vient de la semaine dernière il nous est important de clarifier : il n'y a rien que je ne sois pas prêt à envisager, aucune pierre que je sois pas prêt à soulever, aucune possibilité que je ne sois prêt à étudier afin de former un gouvernement de changement et sortir Binyamin Netanyahou de Balfour".
Mais quelques minutes plus tard, le président de Yesh Atid se contredisait une nouvelle fois : "J'ai dit lors de la campagne électorale et je le redis aujourd'hui : l'Etat est plus important que mes aspirations personnelles ou de quiconque d'autre. La mission du bloc du changement durant la semaine qui vient est d'empêcher que le président de l'Etat ne charge Binyamin Netanyahou de former le prochain gouvernement. Et pour que cela en soit ainsi, tous les partis de ce bloc doivent recommander Yesh Atid auprès du président de l'Etat, car nous sommes le plus grand parti de ce bloc"...
Gideon Saar, un peu interloqué, a rapidement réagi : "C'est le contraire ! Le moment des concessions, c'est maintenant, car après, il sera peut-être trop tard".
Photo Yonatan Sindel / Flash 90