International

Le fils du Shah d’Iran en désaccord avec l'Administration Biden

2 minutes
14 février 2021

ParIsraJ

Le fils du Shah d’Iran en désaccord avec l'Administration Biden

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Reza Pahlavi, fils de l’ancien Shah d’Iran et leader de l’opposition iranienne en exil a accordé une interview exclusive au journal Israël Hayom. Sur les intentions affichées de la nouvelle administration américaine à l’égard de l’Iran il est catégorique : « L’Administration Biden a une approche erronée de la question iranienne. Ils veulent revenir à l’accord alors que l’Iran, l’ennemi juré des Etats-Unis s’est empressée de multiplier par cinq la quantité d’uranium enrichi ». Reza Pahlavi accuse l’Iran de se livrer à du chantage, sachant que Joe Biden veut revenir à l’accord et indique que pour lui, la seule solution pour l’occident ainsi que des pays arabes limitrophes est de soutenir la lutte de l’opposition iranienne pour un changement de régime.

Le fils du Shah n’épargne pas non plus ses critiques envers les pays occidentaux qui selon lui font fausse toute depuis quarante ans en s’imaginant que les Iraniens changeront d’attitude si ces pays adoptent une politique d’apaisement et de conciliation : « Cela n’arrivera pas. Le régime iranien n’est pas mu par les intérêts nationaux mais par des intérêts corrompus et criminels. C’est pour cela que dans mes entretiens avec des dirigeants internationaux, je tente de les convaincre que la seule solution est de soutenir le peuple iranien ».

Reza Pahlavi a également exprimé son soutien aux Accords d’Abraham, qu’il a qualifiés « d’alliance pour le progrès » par contraste avec l’axe du Mal constitué par l’Iran, l’Irak, le Yémen, la Syrie et le Liban : « Ces pays signataires (des Accords d’Abraham) ont gagné des liens sociaux, culturels, éducatifs, économiques et sanitaires mais ce sera pas complet tant que l’Iran n’aura pas été libérée de son opposition à cette alliance ».

Enfin, l’héritier du Shah se dit prêt à se rendre en Israël si l’invitation lui est faite, notamment pour rencontrer la communauté originaire d’Iran « qui est fière de son patrimoine et de sa culture ». Il a également estimé qu’Israël – en temps normal – pourrait beaucoup aider l’Iran dans les domaines du high-tech et de l’environnement. « Les connaissances israéliennes dans les questions de l’eau pourraient grandement aider mon pays, qui comme Israël connaît des problèmes à ce niveau », a-t-il conclu.

Photo Wikipedia