Il s'agit là-aussi de la ligne politique constante des administrations démocrates envers Israël : oui à la sécurité d'Israël, non à ses droits historiques.
A droite, les réactions n'ont pas tardé. Le président de Hatziyonout Hadatit, Betzalel Smotritch en a profité pour égratigner la campagne électorale de Yamina : "Ceux qui pensent pouvoir mettre de côté toutes les valeurs quitte à voir apparaître un gouvernement de gauche finiront pas devoir combattre contre la reconnaissance de la souveraineté sur le Golan ou contre l'évacuation de localités juives". Son nouvel allié, Itamar Ben-Gvir a déclaré : "Comme toujours, peu importe ce que diront les non-juifs mais ce que feront les Juifs. Le secrétaire d'Etat américain ferait mieux de se concentrer sur les problèmes intérieurs de son pays au lieu de remettre en cause la souveraineté du peuple juif sur sa terre, qui ne souffrira d'aucune réserve, même si un haut responsable américain le souhaite".
Gideon Saar, président de Tikva 'Hadasha a lui-aussi réagi en rappelant la loi de souveraineté sur le Golan initiée par l'ancien Premier ministre Menahem Begin et a affirmé que le Golan fera toujours partie intégrante de l'Etat d'Israël. "Le gouvernement sous ma direction renforcera le peuplement du plateau du Golan" a promis le candidat.
Photo Anat Hermoni / Flash 90