Le Prof. Arié Bakhrakh y voit au contraire un phénomène culturel qui n'est d'ailleurs pas propre à la population arabe en Israël : "Le coeur du problème réside dans la légitimation de la violence comme moyen d'agir". Cela commence par l'acceptation de l'assassinat de Juifs, puis des "crimes d'honneur" dans les familles et enfin par l'élimination de rivaux politiques. Ainsi, explique l'universitaire, pour réduire la violence meurtrière dans le secteur arabe "Il faudra un renversement total de la conscience collective qui devra passer par l'éducation et la condamnation par les élites de tout assassinat, y compris de Juifs".
Le Prof. Barkhrakh conclut en égratignant les députés arabes et les dirigeants religieux musulmans : "La responsabilité incombe aux responsables politiques et religieux arabes, ceux qui incitent à la violence dans les mosquées et depuis l'Autorité Palestinienne. Avez vous compris cela, Monsieur l'ancien conseiller de Yasser Arafat (Ahmad Tibi) ? C'est la stricte vérité. Cette situation terrible doit subir un traitement de racine !"
Photo porte-parole police